Nous sommes accueillis ce matin au centre nutritionnel de l’association SOS Villages Enfants de Majunga. Les enfants venus de l’école et du Village SOS nous présentent un spectacle qu’ils ont conçu eux-mêmes, l’instant est émouvant et très chaleureux.
Nous remettons les fournitures scolaires avant de rejoindre les enfants et les équipes dirigeantes et pédagogiques sur la piste de danse aménagée dans la cour. Les enfants sont ravis de voir les « vazaha » (blancs) danser avec eux, un moment de bonheur pour tous.
L’objectif du raid est de faire revivre l’histoire de l’aéronautique. L’idée de Pierre-Georges LATECOERE, utiliser l’aérien pour relier les hommes est vraiment d’actualité.
Bien plus que des fournitures scolaires, une aide financière ou un baptême de l’air, nous apportons à ces enfants démunis et pour beaucoup d’entre eux orphelins, une part de rêve, d’espoir dans leur vie perturbée.
De retour à l’aéroport, les avions décollent pour Nosy Be où les équipages passeront la nuit. Le vol fait longer la côte ouest avant de rejoindre la baie de Nosy Be. Quelques cumulonimbus isolés perturbent quelque peu notre trajectoire, les avions se posent en fin d’après-midi sur l’aéroport.
Nous rencontrons à l’hôtel deux enseignantes de l’école française de Nosy Be afin de mettre en place un échange entre les écoles francophones soutenues par le Raid LATECOERE (Uruguay, Maroc, Mauritanie, Sénégal, Gambie et bien sûr françaises).
La dernière branche de cette navigation relie Nosy Be à Diego, liaison entre la côte Ouest et la côte Est, et qui fait survoler aux avions les Tsingy gris.
L’arrivée à Diego est redoutée par les pilotes, la situation géographique du terrain en bordure de mer et la présence de relief dans l’axe de piste rendent souvent les approches instables et turbulentes. Le vent est faible pour notre arrivée à Diego, les avions se posent sans rencontrer de turbulence pour le plus grand bonheur de nos estomacs…